Vous êtes passionné de cuisine et souhaitez devenir un traiteur à domicile. Vous souhaitez préparer des repas chez vous pour ensuite les vendre ou les livrer ? Beaucoup de gens veulent savoir quelles étapes doivent être franchies pour devenir un traiteur à domicile. Ils veulent surtout savoir si la formation est obligatoire, est-il possible et est-ce simple de cuisiner à la maison et de vendre les plats préparés aux clients ? Si vous vous posez ces questions, vous êtes au bon endroit. Plus important encore, en cuisinant à la maison et en le vendant aux clients, il est tout à fait possible de devenir un professionnel de restauration à domicile. Cependant, certaines règles doivent être respectées. Si vous souhaitez devenir un traiteur à domicile performant, voici quelques conseils pratiques.
Bien cadrer son business plan
Vous pourriez vous dire que vous n’avez pas besoin de faire un business plan parce que vous savez déjà ce que vous voulez. Mais cela peut être une erreur et peut entraîner l’échec de votre entreprise. Les questions suivantes méritent d’être étudiées :
Quel est votre marché cible?
Tout d’abord, déterminez à qui vous voulez vendre la recette. Y a-t-il beaucoup de bureaux autour de vous ? Vivez-vous dans une communauté familiale? Bref, analysez votre environnement géographique pour répondre au mieux aux besoins du grand public.
Quelle conception choisir ?
Vous pouvez choisir une spécialité, comme offrir des plats réconfortants ou bien une spécialité culinaire. La spécialisation vous permet de vous démarquer de la concurrence. Cependant, tenez toujours compte des besoins et des attentes de vos clients cibles. Il est vrai que vous pouvez faire les meilleurs couscous, mais si votre cible n’aime pas ce plat, alors ce n’est pas la peine de le vendre.
Que comporte vote business plan ?
Vous devez bien définir les points suivants dans votre business plan :
- La liste de vos arguments de ventes
- Votre parcours, votre CV, vos compétences et expériences, etc.
- Les prestations proposées
- Description du client cible
- Étude de marché
- Stratégie de marketing
- Les informations du concurrent
- Matériel utilisé, transport, etc.
Connaitre les règlementations en vigueur
Si vous souhaitez devenir traiteur à domicile, vous devez bien comprendre les règles d’hygiène alimentaire pour assurer la sécurité de vos clients. En effet, si un client subit une intoxication alimentaire après avoir mangé un de vos plats, vous en êtes responsable.
Pour exercer en tant que traiteur à domicile, vous devez suivre une formation en hygiène alimentaire. En effet, les règles d’hygiène sont différentes des règles de base utilisées à la maison. Pour les services de restauration à domicile, vous devez comprendre et maîtriser les normes d’hygiène du matériel, de stockage et de conservation des aliments… Veuillez noter qu’il est strictement interdit de vendre les plats le lendemain de leur préparation.
De plus, vous devez vous inscrire auprès du Conseil départemental (DDPP) chargé de la protection de la population. Cela permet au service de santé et de sécurité alimentaire de se rendre chez vous pour une inspection. Vous devez également élaborer un plan de contrôle biologique accompagné d’un laboratoire de santé pour analyser les produits, les équipements et les plans de travail.
La maîtrise de la chaîne du froid est vitale pour la restauration. Pour cela, il faut investir dans des équipements répondant à cette norme réglementaire, comme des solutions de stockage ou des camions frigorifiques pour le transport de plats cuisinés.
Bien choisir votre statut juridique
Ici, on ne va parler que des chefs qui souhaitent cuisiner à domicile et ne vendent que des plats à emporter ou en livraison à domicile. Ainsi, on ne va pas considérer le cas de la consommation sur place. Dans ce cas, votre activité revêt un caractère artisanal. Vous devez donc enregistrer votre activité auprès de la Chambre des Métiers et de l’artisanat.
Pour le choix du statut juridique, 5 possibilités s’offrent à vous :
- Auto-entrepreneur : pour les start-up, un statut assez simple, vous payez jusqu’à 12,6 % du chiffre d’affaires en cotisations sociales. Cependant, votre chiffre d’affaires ne doit pas dépasser 176 200 euros (hors taxes).
- Entreprise individuelle : un statut plus onéreux
- EURL : Entreprise unipersonnelle
- SARL
- SASU : si vous travaillez seul et évitez la sécurité sociale pour les indépendants, alors ce statut est intéressant.